RÉDUCTION SONORE
#DURABILITÉ #ENVIRONNEMENT #INNOVATION
-40% d'empreinte sonore par rapport aux années 2000
L’un des enjeux majeurs du Groupe Air France-KLM
est de répondre à la fois à la demande de mobilité accrue
de ses clients tout en maintenant le bruit produit
par l’opération de ses avions à un seuil acceptable
pour les populations habitant à proximité des aéroports.
C’est la raison pour laquelle la performance acoustique est inscrite dans les « Principes d’Air France-KLM » (révision de la charte sociale et éthique en 2020 pour y intégrer notre politique en faveur des droits humains) et représente un défi majeur pour les compagnies du Groupe.
En 2023, 100% de la flotte du Groupe respecte les critères de certifications des Chapitres 4 ou 14 de l’OACI, niveaux acoustiques des avions à réaction les plus performants à ce jour sur le marché.
Réduire le bruit à la source
La modernisation de la flotte et l’amélioration des procédures opérationnelles représentent des leviers majeurs dans la réduction du bruit.
C’est pourquoi, dans le cadre du renouvellement en cours de sa flotte, Air France-KLM a opté pour des avions permettant une réduction significative de l’empreinte sonore :
de réduction d'empreinte sonore avec l'A320neo
de réduction de l'empreinte sonore de l'A220
de réduction de l'empreinte sonore avec l'A350
de réduction de l'empreinte sonore avec l'Embraer 195 E2
Des solutions spécifiques sont également recherchées pour réduire l’empreinte sonore des avions.
Ainsi, Air France – KLM met en œuvre, lorsque cela est possible, des approches en descente continue ou les procédures NADP (Noise Abattement Departure Procedure) qui atténuent de manière sensible les nuisances sonores. Le programme SESAR vise également à améliorer la gestion du bruit et de son impact grâce à des procédures d’atterrissage plus précises fondées sur la navigation par satellite, des trajectoires de vol optimisées, notamment pour les opérations de montée et de descente.
Dialoguer et partager des solutions durables
Air France et KLM s’investissent dans un dialogue permanent avec l’ensemble des parties prenantes sur chaque territoire. Elles se réunissent avec les représentants des communes riveraines, les autorités aéroportuaires et le contrôle aérien pour définir des mesures qui permettent de réduire les nuisances sonores pouvant affecter les riverains des aéroports.
Aux Pays-Bas, KLM participe aux discussions sur le bruit du Comité Het Regioforum avec la communauté locale. En France, ces échanges ont lieu principalement dans le cadre des Commissions Consultatives de l’Environnement (CCE) et des Commissions Consultatives d’Aide aux Riverains (CCAR). Air France est membre des CCE et des CCAR pour tous les aéroports français où elle opère.
En 2023, la contribution du groupe Air France à la taxe sur les nuisances sonores aéroportuaires (TNSA) versée à l'État français s'élève à 17,5 millions d'euros. Son produit est affecté à l'aide au financement de l'insonorisation des logements situés autour des principaux aéroports. Depuis la mise en place de la TSNA, environ 850 millions d'euros ont été consacrés à l'insonorisation des logements, à laquelle le groupe Air France a largement contribué.
Autour de l'aéroport de Schiphol, les compagnies aériennes ont collectivement versé 750 millions d'euros de taxes sur le bruit au cours des deux dernières décennies, qui ont été consacrées à l'insonorisation et à l'indemnisation de la perte de valeur des biens immobiliers autour de l'aéroport. En 2023, le Ministère néerlandais a décidé de reprendre ce programme d'insonorisation, avec une nouvelle tranche d'environ 670 logements à proximité de l'aéroport de Schiphol, dont le coût devrait s'élever à plus de 30 millions d'euros dans les années à venir. Le coût de l'installation de l'insonorisation est entièrement pris en charge par les compagnies aériennes desservant l'aéroport de Schiphol.
✔ Environ 850 millions d'euros ont été affectés à l'insonorisation des logements auxquels Air France a fortement contribué
✔ 750 millions d'euros (taxes sur le bruit) ont été consacrés à l'isolation acoustique et au dédommagement de la dépréciation des biens immobiliers autour de l'aéroport de Schiphol